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02 Feb

WANGARI MUTA MAATHAI - Prix Nobel de la Paix 2004

Publié par Sorel LACKMY  - Catégories :  #Paix, #Nature, #ecologie, #Prix, #avenir, #écrivain, #writer, #DéveloppementDurable, #biodiversité, #femme, #féminin, #militante, #activist, #nature, #arbres, #écologie, #ecology, #demain, #action, #futur, #humanité, #humanity

La kényane Wangari Maathai, première femme africaine à avoir reçu le prix Nobel de la paix pour son engagement en faveur de l'environnement.

Elle a été surnommée "La mère des arbres" et "La femme arbres".

Elle est décédée, le 25 septembre 2011, des suites d'un cancer.

Wangari MAATHAI est une scientifique, biologiste, première femme africaine à recevoir le Prix Nobel de la paix. Au Kenya, elle a orchestré un extraordinaire programme de reboisement.

 

Wangari Muta Maathai est née le 1er avril 1940 au Kenya, dans une famille de paysans de l’ethnie de kikuyu de la région de Nyeri.

 

Wangari est élevée par des parents progressistes qui lui permettent d’aller à l’école et elle est aidée par les missionnaires des Hautes Terres du Kenya qui découvrent une élève précoce. Elle décroche une bourse en collaboration avec l’African-American Students Foundation qui permet à des étudiants kenyans de terminer leurs études dans des universités américaines. Elle obtient une licence de biologie au Mount Saint Scholastica College, dans le Kansas. Puis un emploi à l’Université de Munich, en Allemagne.

Une femme hors du commun

Wangari Maathai est née en 1940, dans le village proche de Nyeri, au cœur de l’ethnie Kikuyu, au pied du Mont Kenya. Issue d’une famille d'humbles fermiers, Wangari Maathai passe sa scolarité sur les bancs des écoles kenyanes. Sa vivacité intellectuelle est vite remarquée par des sœurs catholiques qui lui permettent d’aller étudier aux Etats-Unis. Elle se perfectionne en Allemagne. De retour au pays, avec en poche une spécialisation en biologie, Wangari Maathai enseigne la zoologie à l’Université de Nairobi.

Dix ans plus tard, elle est en froid avec les autorités académiques et se retrouve au chômage. Mère de trois enfants, son couple est en crise. Son mari, un homme politique kenyan, obtient le divorce ajoutant qu’elle était : « trop éduquée, trop forte, trop têtue, qu’elle avait trop de réussite et qu’elle voulait trop prendre les choses en main ». Et c’est vrai, au même moment, Wangari Maathai crée son mouvement de la « ceinture verte » The Greenbelt Movement et commence par planter sept arbres le « Jour de la Terre » pour honorer les femmes.

Entre 1980 et 1990, la « Greenbelt » se fait une réputation par ses actions non-violentes. Le mouvement obtient ainsi l’abandon du projet de construction d’une tour de soixante étages dans Uhuru Park, le grand jardin public au centre de Nairobi. Ses idées sont largement suivies par les kényanes qui la surnomment affectueusement Mama Miti (mère des arbres en swahili), un personnage exemplaire, une héroïne intouchable.

Wangari s’engage aussi pour les droits humains, en particulier ceux des femmes. Ses actions ne sont pas simples et elle est emprisonnée à plusieurs reprises. Elle prône l’utilisation de la non-violence et des manifestations populaires avec l’aide des organisations internationales. En 2004, Wangari devient la première femme africaine à recevoir le Prix Nobel de la paix pour sa contribution en faveur du développement durable, de la démocratie et de la paix.

 

"Nous plantons les graines de la paix, maintenant et pour le futur"(Wangari Maathai).
Wangari Muta Maathai est une militante féministe, pacifiste et écologiste, africaine et occidentale. catholique croyante et révolutionnaire. intellectuelle et très "terrienne", mais aussi progressiste et attachée à ses racines.

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